Des solutions

Des solutions

 

Contre les herbes sauvages, qui concurrencent les cultures dans le sol par ombrage réduisant ainsi la photosynthèse, il n’y a pas de miracle : C’est l’arrachage à la main la plus part du temps.

Il existe des machines à brûler : on prépare le sol comme si on semait, on arrose, ce qui fait lever les herbes, on les brûle, et on sème tout de suite sans retravailler le sol. Mais cet outil est réservé à de grandes exploitations de par son prix elevé.

 

La différence du prix entre un légume bio et conventionnel réside à 80% dans le coût de la main d’œuvre pour désherber.


Contre les insectes, je favorise le plus possible les prédateurs naturels, soit en les achetant à des sociétés spécialisées, soit en cultivant des fèves pour créer mon propre élevage de pucerons sur lesquels vont venir des milliers de coccinelles, que je ramasse et dispose dans d’autres cultures.

Je favorise la vigueur des plantes et leurs équilibres pour qu’elles se défendent elles même (moins de plantes au m², par exemple).
Il existe des insecticides autorisés en bio qui sont des décoctions de racines, que je me refuse à utiliser parce qu’ils tuent 100% des prédateurs naturels avant de d’avoir éliminé une partie seulement des parasites.

Sur mon exploitation, d’une année sur l’autre, on voit réapparaître les prédateurs naturels en plus grand nombre et de moins en moins de parasites. C’est un signe de la réalisation des équilibres retrouvés.

J’utilise des filets anti-insectes pour les salades. Il crée une barrière mécanique aux invasions aériennes. Dans certain cas (mouche de l’olive ou de la cerise) je pose des pièges à glu dans les arbres.


Contre les maladies, le soufre et le cuivre sont autorisés en bio mais je n’en ai besoin que pour les pêchers et la vigne.

 

Certaines défaites : Malgré cette recherche d’équilibre, il y a des cultures qui rencontrent des difficultés, souvent à cause des mauvaises herbes que l’on n’a pas pu enlever à temps, quelquefois à cause d’insectes que l’on a pas pu gérer. Il faut se remettre en cause soi-même pour pouvoir avancer et ne pas accuser le temps, les dieux ou la fatalité ; la plupart du temps la solution est de notre ressort.

 

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